dimanche 21 juillet 2013

Mario Kart Wii

Coucou, c'est Archivon, le petit frère de Recyclon ! Mortis m'a proposé de publier quelques trucs ici alors voici un test écrit en mai 2008 pour le forum de Zanarkand !


Année : 2008
Développeur : Nintendo
Editeur : Nintendo
Genre : Course arcade
Joueurs : 1 à 12

Ce test a été écrit à quatre mains, par Eölen et Mortis Ghost. Afin de mieux comprendre toute la subtilité de notre éprouvant travail, la suite sera en deux couleurs, du mauve pour Eölen et de le bleu pour Mortis.

Je suis une tortue, ma voiture est un missile, mon nom est Mortis Ghost. Dans un instant, quand mon camarade volant sur un nuage aura lancé son décompte, je vais appuyer sur l'accélérateur, et quand ça aura commencé, chaque neurone de mon cerveau sera relié à l'écran par l'intermédiaire de mon pad. Cette course est le tournant de ma carrière, aujourd'hui je vais battre Eolen, j'en suis sur, c'est certain. Mes mains en tremblent. Cette fois je ne le laisserais pas me dépasser, je vais gagner, je vais écraser ce dinosaure de malheur. Je tremble, mes mains transpirent, mon coeur bat déjà trop vite. Je revisualise dans ma tête chaque tournant du volcan grondant, où les prendre au mieux pour récupérer les bonus, pour prendre les sauts, pour atterrir. Je suis prêt à 1000%. Vas-y le feu rouge, démarre, démarre...

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Yoshi, un personnage tellement attachant. Depuis la version de Nintendo 64 dans laquelle il était le plus équilibré, il fait parti de mes favoris. Oubliant le kart pour enfourcher une moto, je choisis la dauphine. Dotée de statistiques qui me conviennent, je l'ai choisis pour sa capacité à tourner énormément, ce qui me permet de couper les virages en quatre. Après avoir tenté de faire croire à Mortis que je ne savais pas bien jouer en le défiant volant en main, j'ai cette fois pris les appendices habituels de la console. Il va me falloir assurer si je veux qu'il comprenne que c'est bien à cause du volant que je n'ai pas réussi à le suivre la dernière fois. Et puis, il faut bien que je justifie de l'étoile qui apparait à côté de mon pseudo, signe que j'ai fini chaque championnat avec classe. La course a été choisie au hasard : Volcan Grondant. Une des 16 nouvelles courses. Évolutive, elle présente un tracé qui s'amincie à chaque tour et qui alterne virages et courbes, un vrai bonheur. Mais que vois-je, le deuxième feu va s'allumer, c'est partie pour un démarrage champignon !

BRAAAAM ! La sueur couvre déjà mon visage à environ 25% que nous n'avons fait que de démarrer. Mais quel démarrage, tous deux sur les roues arrières nous carburons roue contre roue. La course n'en est qu'à ses prémices, et la tension est déjà calculable en kilos. Je suis plus léger que Yoshi, cela me permet en théorie une accélération légèrement plus élevée, mais la différence est infime, et en échange son poids supérieur lui octroie sur moi l'avantage du corps à corps, il sera plus apte à me pousser dans les ravins d'un léger coup d'épaule que le contraire. Mais revenons à la course, après avoir décollé du sol dans de magnifiques figures aériennes nous réatterissons pour mieux redémarrer sur les chapeau de roue et prendre un virage à 90° dans une explosion d'étincelles. L'ambiance magmatique du tracé n'aide pas à rafraichir l'ambiance bouillante qui s'est instauré dans la pièce. Et pourtant, je suis seul devant ma télévision, seulement accompagné d'un ami qui joue à plusieurs centaines de kilomètres de là...


Les deux premiers tours devraient être une formalité. Pourtant, dès les premiers obstacles nous sommes au coude à coude. Dès que l'un de nous passe devant, l'autre tente de se placer dans sa ligne pour récupérer son aspiration et ainsi bénéficier d'un boost très appréciable. Mais voilà les premiers objets. Lui récupère une banane et moi trois carapaces vertes qui tournoient autour de moi. Je vais lui apprendre à être devant moi alors que nous commençons à peine ! Nous arrivons malheureusement à un embranchement et je passe en bas, lui en haut. À la sortie, je suis passé devant lui. Bondissant alors jusqu'à un tremplin, je tire mes carapaces derrière moi. Manque de chance, il ne passe pas par le même chemin, délaissant l'acrobatie pour tracer une ligne droite. Ce n'est pas la seule course nous laissant un choix dans notre tracés mais celle-ci est parmi les plus dangereuse. Un virage pas assez serré après le premier tremplin et c'est le plongeon dans la lave. J'ai choisis un véhicule me permettant de passer par là, Mortis non. Nouveaux objets, à nouveau des bananes et des carapaces. Comme nous ne sommes que deux sur la piste sur les douze possibles, nous n'aurons pas les objets les plus puissants. Et pourtant il y en a de nouveau vraiment marrant. Oubliez les objets spécifiques pour les personnages, probablement car 24 personnages c'était trop. Sans compter la possibilité de jouer avec ses Mii, comme l'a fait mon adversaire.

L'air me cingle le visage comme un martinet, l'aspiration me fait accélérer à des vitesses improbables, je touche le cosmique... Et pourtant ce fou furieux gagne du terrain ... et voilà le troisième tour, celui où tout se joue, celui pour lequel les deux premiers existent, le troisième tour approche, et lui, il n'arrête pas de s'éloigner... Pourtant je jouais déjà à Mario kart sur Super Nes quand j'étais enfant, puis j'ai bouclé l'opus 64 et retournée comme un gant l'épisode Game Cube. Mais celui-ci est d'un tout autre niveau, les affrontements sont herculéens. La difficulté est grande. La maitrise de la bête nécessite un entrainement acharné. Un entrainement que je n'ai pas terminé, contrairement à mon vert adversaire. En même temps, le contenu est assez énorme, trente deux circuits dont seize des opus précédents, des fantômes enregistrés super hardcores et un mode miroir à en devenir fou. Ajoutez à ça un mode multijoueur à quatre sur une console, ou jusqu'à douze en ligne et vous pouvez calculer une durée de vie aussi infinie que le huit renversé du parcours Luigi 64. Je viens de récupérer une carapace rouge, et l'envoie en plein dans les dents d'Eolen, le voilà hors-piste et je suis premier. Plus qu'un demi circuit et je pourrais respirer à nouveau.


Caramba, une chute à ce stade du jeu, c'est l'horreur. Je retombe sur la piste, prêt à tenter le tout pour le tout. La fin présente encore plusieurs difficultés et je peux espérer le rattraper si il commet une imprudence et si je gère à la perfection chaque virage. Une ligne d'objets, la dernière avant qu'il ne soit trop tard. Si j'obtiens un éclair ou une carapace bleue, je pourrais le rattraper sans mal, mais bien sûr je n'aurais pas ça. En fait, le mieux serait d'avoir une Bill-Bomb, un objet qui transforme le véhicule en boulet de canon et qui permet même au plus mauvais joueur de revenir dans la course. Mais il est trop près et j'obtiens un nuage. Un nuage ? Voilà qui pourrait bien m'aider. C'est un nouvel objet qui s'active automatiquement et qui offre un bonus de vitesse pendant dix secondes, jusqu'à ce que le nuage ne lâche un terrible éclair qui rétrécisse le personnage. Le seul moyen d'éviter l'infamie est de cogner un concurrent pour lui refiler le nuage. Je trace et m'envole pour le rattraper. Il me voit venir et comprend ce que je prépare. La ligne d'arrivée se profile à l'horizon et il ne reste que deux tremplins. Je suis tout près et au second tremplin de m'envole à côté de lui. Plus que quelques mètres, ma roue avant s'approche de sa roue arrière quand soudain il part en dérapage en pleine ligne droite, je continue droit, subit l'éclair et franchi la ligne d'arrivé en tournant sur moi-même, une fraction de seconde après lui.

VICTOIIIIIIIIIRE ! Ahaha, je tombe par terre, je bave, j'hurle de joie et rigole tout seul en me roulant au sol. La joie est immense, je sais que ça n'arrivera plus avant un millier de courses, alors j'en profite. Mario Kart Wii c'est puissant.

Les Plus :
- La facilité d'accès tout en permettant une progression
- Les différentes configurations de manettes possibles
- C'est fun
- Beaucoup de contenu
- Le mode en ligne est appréciable

Les Moins :
- Les graphismes sont pas magnifiques mais au moins ils sont optimisés.
- Certains objets en mode un joueur sont parfois un peu déséquilibrés (je hais les carapaces bleues)
- Le volant est plus handicapant qu'amusant, bien qu'offrant des sensations sympathiques, on ne peut pas dire qu'il soit super précis.
- Une différence trop élevée entre les niveaux normal et difficile... (coucou, c'est Etpah qui passe par là)

Nous sommes satisfaits d'avoir testé ensemble Mario Kart Wii. Celui-ci vous offrira des centaines d'heures de totale euphorie, à condition d'accepter de nous rejoindre après un petit entrainement et d'être prêt à suer comme un maskass sur les circuits les plus tordus du jeu. Le tout dans une ambiance conviviale et aussi bouillante que les flammes de Bowser.

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